La lettre des services de l'État en Guadeloupe - N° 18 - Septembre 2016

Bonjour,

J’ai le plaisir de vous adresser le numéro 18 de la lettre d’information des services de l’État en Guadeloupe.

Je vous en souhaite une agréable lecture.

Bonne rentrée à toutes et tous.

Jacques Billant, Préfet de la région Guadeloupe

• Jusqu’au 9 septembre, une campagne de consultation participative est ouverte sur internet pour permettre à tous les concitoyens des outre-mer de contribuer au projet de loi Égalité réelle qui sera présenté devant le parlement d’ici la fin de l’année. Elle permet à chacun de proposer sa définition de l’égalité réelle et d’avancer des propositions qui permettront d'enrichir le texte de loi. C'est la première fois que l'ensemble des concitoyens ultramarins sont consultés au même moment, sur un même sujet autre que celui d’une élection.

• Pour participer à la consultation : https://egalite-reelle-outre-mer.fr. 

• Lors de cette rentrée scolaire, le Gouvernement renforce le niveau de vigilance habituel pour la sécurité dans les écoles, collèges et lycées. La coordination entre les ministères de l’Intérieur, de l’Éducation nationale et de l’Agriculture a donné lieu à l’élaboration d’une stratégie permettant de garantir un haut niveau de sécurité, autour de trois axes : sécuriser, anticiper et savoir réagir. Pour expliquer les mesures prises et appliquer les bons gestes, des guides sont mis à la disposition de la communauté éducative : parents, directeurs d'école et chefs d'établissement.

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• L’épidémie poursuit sa progression en Guadeloupe et même si l’infection du virus Zika est dans la majorité des cas sans gravité, deux principales complications sont désormais avérées : les syndromes de Guillain-Barré (maladie neurologique) et les risques de microcéphalie (malformation congénitale) pour les enfants à naître. Face à ces enjeux de santé publique, le préfet souhaite étendre la campagne « Ici je m’engage », à l’origine destinée au monde économique, à l’ensemble des administrations et des collectivités publiques. Il vient de signer cette charte pour la préfecture de la Guadeloupe.

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• 350 millions d’euros entre 2007 et 2015, 450 millions d’euros pour la seconde phase, entre 2016 et 2020, c’est la contribution de l’État au plan Séisme Antilles également abondé par des fonds de l'Europe et des collectivités territoriales. Ce plan vise à conforter les bâtiments face au risque sismique et à financer des actions de formation et de prévention. Avec le lancement de la deuxième phase, la ministre de l’Environnement, de l’Énergie et de la Mer et la ministre des Outre-mer veulent lui donner une nouvelle impulsion et accélérer la réalisation des travaux.

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• L'efficacité de la gendarmerie s'appuie notamment sur un maillage territorial et ses brigades territoriales sont la première réponse de service public de sécurité sur 90 % du territoire national. Au quotidien, chacune d'elle doit lutter contre la délinquance de sa zone avec sa propre ressource et, si la situation l'exige, en étant renforcée par des moyens plus spécialisés. La gendarmerie de la Guadeloupe et des Îles du Nord repose sur 4 compagnies (St-Claude, Pointe-à-Pitre, Le Moule et St-Martin), constituées au total de 21 brigades territoriales. Focus sur celle de Sainte-Rose.

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•  Les tragiques événements du mois de juillet ont montré qu’aucun territoire de la République n’est à l’abri d’un acte terroriste. Pour agir contre cette menace et lutter contre l’enrôlement dhijadiste, chaque citoyen est appelé à être vigilant. Un site internet dédié : www.stop-djihadisme.gouv.fr décrypte la propagande djihadiste et un formulaire permet de signaler des faits de radicalisation. Un numéro vert, le 0 800 005 696, a aussi été mis en place. Il offre à la fois écoute,  conseils et orientation en cas de signalement de personnes radicalisées ou semblant radicalisées.

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• L’édition 2016 des Journées européennes du patrimoine a pour thème «Patrimoine et citoyenneté». Une opportunité d’appréhender les lieux et les monuments emblématiques où la citoyenneté s’est construite et dans lesquels elle s’exerce encore pour certains d’entre eux. La Mairie d’Anse Bertrand, celle de Petit-Canal ouvriront ainsi leur portes au public, la maison du patrimoine de Basse-Terre organisera des visites au Fort Delgrès, à l’hôtel de ville… La résidence préfectorale sera également ouverte au public qui a rendez-vous dans près de 70 sites répartis sur 25 communes.

• Le programme complet ici.

• La direction de la Jeunesse, des Sports et de la Cohésion sociale a mis en place une cellule d’accompagnement des sportifs ultramarins repérés par leur fédération, qui souhaitent partir en métropole pour un projet de haut niveau. Cette cellule est chargée de préparer le jeune à l’éloignement avec sa famille, ses amis... Elle gère également son accueil dans l’établissement en métropole pour une meilleure intégration et une double réussite, sportive et scolaire. Et qui sait, parmi ces jeunes en partance, y-a-t-il parmi eux un futur champion olympique ?

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• Un nouvel espace dédié à l’information sur les risques majeurs figure désormais sur le portail du gouvernement. Quels sont les risques auxquels mon département est exposé ? Comment s’y préparer ? Quels sont les premiers gestes qui sauvent en situation d’urgence ? Quelles sont les bonnes pratiques pour diffuser une information fiable sur les réseaux sociaux ? Comment s’engager pour aider en cas de crise ? Autant de questions qui trouvent ici des réponses simples et pratiques. De nombreux outils y sont également mis à la disposition des publics et partageables sur les réseaux sociaux.

• Plus d’informations : www.risques.gouv.fr

• Si en Guadeloupe aucun cas de rage n’est à signaler, elle est régulièrement détectée en métropole chez des carnivores domestiques importés de pays où sévit la maladie. La rage est une maladie gravissime qui tue une personne toutes les 10 minutes dans le monde. La direction de l’Alimentation, de l’Agriculture et de la Forêt invite donc chacun à respecter les précautions d’usage : faire vacciner son animal, se tenir à distance de ceux qu’on ne connaît pas, présenter l’animal qui a mordu ou griffé une personne à un vétérinaire dans les 24 heures, nettoyer la blessure et consulter rapidement un médecin.

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